Published On : 29 April 2020 |Last Updated : 29 April 2020 |3380 words|14.2 min read|8 Comments on La photographie et la technique|

Si vous voulez foutre la merde dans une assemblée de photographes, il suffit de lancer la discussion sur l’importance de la technique en photographie. Normalement, c’est un sujet bien clivant qui va séparer l’auditoire en deux :

  • ceux qui se planquent derrière Cartier-Bresson, qui se contrefichait de la technique comme de sa première chemise, pour justifier que, la technique, on s’en fout ;
  • ceux qui se planquent derrière Ansel Adams, pianiste de concert devenu photographe, qui développa une technique rationnelle (le zone system) pour caler l’exposition de la pellicule en fonction du contraste de la scène.

J’aime bien rappeler qu’Ansel Adams était pianiste à ceux qui voudraient opérer une séparation un peu trop pratique pour être honnête, entre la population qui utilise l’hémisphère gauche de son cerveau, et celle qui utilise droit. D’autant plus qu’il s’agit d’une légende urbaine, les deux moitiés s'activent peu importe l'activité en cours, c’est seulement que la moitié droite est plus active que la gauche pendant les activités artistiques (et encore, ça dépend lesquelles…), ce que les gens ont mal compris par « la moitié gauche est à l’arrêt complet », ou encore « c’est l’un ou l’autre ».

Par voie de conséquence, le technicien n’est pas le contraire de l’artiste, et réciproquement, ou alors Léonard de Vinci est un charlatan. Mais bon, ranger des trucs dans des boîtes, c’est pratique et ça ne date pas d’hier. Ça a même été le point de départ de la biologie. Donc, voilà, on a les artistes qui s’expriment, les artisans qui exécutent, les techniciens qui mettent en œuvre, les ingénieurs qui conçoivent et les chercheurs qui théorisent, et gare à toi si tu t’avises de déborder sur le boulot des autres.

En fait, le vrai problème, c’est plutôt que « la technique » est un mot parapluie qui est utilisé par abus de langage pour désigner tour à tour des trucs qui n’ont rien à voir :

  1. soit les qualités techniques de l’image, comme sa netteté, son exposition, sa composition, etc., qui est plutôt synonyme de respect des « règles » et des codes visuels,
  2. soit les paramètres techniques de fabrication de l’image, comme l’ouverture du diaphragme, la sensibilité, etc. qui sont plutôt synonymes de méta-données,
  3. soit la technique mise en œuvre au cours de la réalisation de l’image, de la prise de vue à la retouche, qui est alors synonyme de savoir-faire,
  4. soit la physico-chimie (et, maintenant, l’électronique et l’informatique) sous-jacente à la capture photographique, qui est en fait synonyme de technologie, c’est à dire par quels biais matériels on passe pour fixer une réalité lumineuse fugace sur un dispositif photosensible pour en garder une image pérenne et fidèle.

Digressons un peu là-dessus…

Le langage est l’instrument du mensonge et, malheureusement, aussi, le seul support de la pensée pour tous ceux qui ne font pas de maths. L’enfumage dialectique n’est donc jamais très loin. En effet, les gens posent leur réflexion en termes de relations grammaticales entre mots plutôt qu’en termes de relations logiques entre les objets désignés par ces mots, et toute réflexion se limite alors à des jeux de langage qui fabriquent du sens à partir de relations grammaticales. Le premier problème, c’est qu’une langue est une construction arbitraire et anarchique où l’usage fait la règle, alors que la logique est une construction « intelligente », c’est à dire que sa construction répond à des objectifs et à des besoins cognitifs. Le deuxième problème, c’est que la langue est apprise bien avant la logique, et ça laisse des traces indélébiles sur les schémas cognitifs. Le pire, dans l’histoire, sont les tentatives de reconstruction étymologiques douteuse recyclées en argument implacable (classique : la photographie, c’est écrire avec la lumière – non, pas du tout).

Éric Zemmour est le parfait exemple de « philosophe » qui torture la langue pour en tirer des liens logiques (souvent des syllogismes), alors qu’en toute rigueur, c’est l’inverse qu’il faudrait faire : asservir la grammaire à la logique, et raisonner sur des objets en dehors de la langue. Puis, une fois le raisonnement formé logiquement, on le traduit en mots. Quand on asservit la langue à la logique, est non l’inverse, on raconte moins de conneries. C’est passer par un niveau d’abstraction supérieur spécialement construit pour aider la réflexion, afin de limiter les erreurs. La langue dont la grammaire est la logique s’appelle les mathématiques, mais leur champ d’application est plutôt réduit – en gros, à des phénomènes quantifiables –, et donc vite limitant. Par contre, cette langue est beaucoup plus plastique et malléable que le langage naturel, et l’on peut y introduire de nouveaux opérateurs à mesure que le besoin se fait sentir.

Pourtant, caler la langue sur la logique est difficile car la logique évolue plus vite. Un exemple simple de retard de la langue sur la logique est l’absence d’intermédiaire entre le positif et le négatif. Depuis le début du XXe siècle, la physique quantique a introduit un 3 e état entre positif et négatif : l’état indéterminé. Il est modélisé par l’expérience de pensée du chat de Schrödinger : un chat est dans une boîte, on ne sait pas s’il est vivant ou mort, tout ce qu’on sait avec certitude, c’est qu’ouvrir la boîte le tuera. Ouvrir la boîte ne nous donnera donc aucune information sur la santé du chat, puisque son ouverture va changer son état. En d’autres termes, accéder à l’information change l’information. Il faut donc faire le deuil de cette information, et se résoudre à un 3 e état, entre positif et négatif, à la fois positif et négatif : indéterminé.

La langue possède des opérateurs grammaticaux pour noter la dualité positif/négatif, mort/vivant mais rien pour l’indéterminé. Beaucoup de structures grammaticales sont basées sur une logique binaire, mais rien n’est prévu dans la langue pour une logique ternaire. « Oui/non » n’est pas symétriquement équivalent à « peut-être », et on sent bien que ce 3e état indéterminé sans opérateur grammatical dédié produit un inconfort qui nous pousse à essayer de le traiter comme une incertitude ou un doute temporaire qu’il faudrait lever plus tard. Le chat est vivant, le chat n’est pas vivant, le chat est… « peut-être » vivant, le chat… « serait » vivant ? Pas moyen, ça cloche. L’indétermination n’est ni douteuse ni temporaire, on sait simplement, sans l’ombre d’un doute, qu’on ne peut pas accéder à cette information sans la fausser.

Morale de l’histoire : le langage est un archaïsme. On savait déjà, par la pléthore de biais cognitifs, que la pensée rationnelle est un combat contre nos instincts, trop prompts à sauter sur la solution apparemment évidente même quand le nombre de variables en jeu dépasse notre entendement, mais la structure même de la langue nous amène aussi à des raisonnements faux. Les mots, censés être de pures commodités de notation pour exprimer du sens, finissent par cacher leur sens derrière le vernis de leur propre symbolique, et nous leurrer hors de la raison, sur des chemins qui ont pourtant toutes les apparences de la logique.

Les gens s’attachent beaucoup trop aux mots, et pas assez à ce qu’ils désignent, et à ce titre, dès qu’ils voient écrit « technique » sur le bocal, ils le jettent avec, pèle-mêle, le savoir-faire, le respect des règles, la technologie ou les EXIF. La technique, c’est un peu tout ça, non ?

Les qualités techniques de l’image, telles que la netteté, sont l’aspect de cette technique polymorphe qui revient le plus souvent, car il est quantifiable, mesurable, objectif et donc… confortable. C’est la partie immergée de l’iceberg, celle à laquelle on est confronté en premier. C’est aussi la bouée de sauvetage du débutant insécure, qui se cherche des jalons et des métriques objectifs pour se guider dans son absence de confiance en soi. Essayez de poster une photo un peu floue et un peu sombre sur un forum photo, si vous ne savez pas de quoi je parle, vous allez vite comprendre.

Donc oui, les qualités techniques, on s’en fout. C’est une question de contexte, d’attentes, de possibilités et d’intention, et lire une image à travers le prisme de quelques règles étriquées qui n’émanent même pas de l’académie des beaux-arts, c’est con.

Idem, si vous pensez pouvoir rétro-ingénier une photo juste en regardant ses EXIF, j’ai une mauvaise nouvelle : ça ne suffit pas, et souvent, ça n’est même pas pertinent.

Maintenant, dans le chapitre technique, il nous reste encore la technologie et le savoir-faire… Et là, les copines, ça sera pas la même histoire.

De tous les arts, la photographie et le cinéma sont les plus technologiquement déterminés. Il a fallu maîtriser la verrerie, l’optique, la chimie et la micro-mécanique avant de pouvoir seulement prétendre faire des photos potables, il y a environ 140 ans. Ça passe par Galilée, Descartes, Newton, Snell, Niepce, et des générations de maîtres verriers anonymes, soit de la science pas marrante, des équations pas sympas et une bonne dose d’empirisme chanceux. À côté de ça, ça fait au moins 25 000 ans qu'on sait badigeonner des pigments pour dessiner des vulves. Même s’il a fallu attendre la Renaissance pour commencer à maîtriser une perspective potable afin de représenter la profondeur de façon crédible, peinture vs. photo, on n’est clairement pas sur la même échelle de temps.

Se planquer derrière l’inaptitude technique de Cartier-Bresson (je vais abréger par HCB, c’est trop chiant à réécrire) au milieu du XXe siècle pour justifier la sienne au début du XXIe, c’est oublier un peu vite que HCB avait un tireur de talent, à demeure chez Picto, pour lui rattraper ses négatifs sous-exposés : Voja Mitrovic. Le photographe numérique moyen, au début de XXIe, il a son ordinateur et un logiciel opaque pour bidouiller des trucs sans rien y comprendre, et ses deux yeux pour pleurer quand y a rien qui marche comme il voudrait. Le photographe numérique du XXIe siècle, c’est HCB et Voja Mitrovic réunis dans une seule et même personne. L’arnaque, c’est que cette seule personne n’a toujours que 24 h dans une journée, un cerveau de moins pour réfléchir, et bien souvent, une flemme légendaire quand il s'agit de se sortir les doigts d'où je pense.

Dans ce contexte, la technique n’est pas importante… tant qu’elle fonctionne comme elle devrait. Ce qui implique de n’utiliser l’équipement et logiciel qu’à ce pour quoi il ont été prévus, donc de se cantonner au pré-mâché, sans s’aventurer hors des sentiers battus. Et ça, en tant qu’artiste, ça me pose problème. Imaginez si Max Ernst avait été photographe, et avait essayé de tordre Lightroom pour créer un équivalent photo du dripping en logiciel… si c’est pas un usage classique, c’est pas dans le logiciel. Le développement logiciel consomme des ressources et obéit aux lois du marché. Si le marché n’est pas jugé rentable, on ne sort pas le produit. Si c’est pas dans le logiciel, c’est pas faisable. Du coup… on fait pas ? En analogique, avec une perceuse, des clous, du scotch et des tasseaux, on trouve toujours moyen de s’arranger. Mais en numérique, on s’arrange comment ?

En numérique, soit t’es un consommateur, tu paies un logiciel et tu fermes ta gueule, soit tu apprends à programmer, et tu codes tes propres algos de traitement d’image. C’est triste, parce que soit on standardise les pratiques autour d’un logiciel « moyen » (coucou Pierre Bourdieu), soit on élitise clairement le truc en l’ouvrant seulement à des gens qui savent murmurer à l’oreille du processeur. Mais si le logiciel ne te laisse peindre qu’avec un petit gris N°2, tu peux toujours courir pour essayer d’y aller au couteau… alors le seau de peinture troué, c’est même pas la peine.

C’est un peu ce qui me dérange, avec le monde numérique ultra-performant, précis, rapide et sans efforts : maintenant, il te faut un permis d’innover, sous la forme d’un BAC+5 en sciences appliquées, à adjoindre à ton bagage artistique habituel, si tu veux sortir de ton rôle d’utilisateur-consommateur et essayer des trucs qui n’existent pas encore. Certains en ont fait leur deuil et sont très heureux de se borner à ce que les éditeurs et constructeurs leurs refourguent. Moi, ça me dérange de voir la création contingentée à la consommation et des outils de travail réduits à n’être que des juke-box qui jouent la musique des autres. On n’est jamais à l’abri d’un mec lambda qui se lève un matin avec une idée brillante et une furieuse envie de peindre avec un mouvement brownien. Qu’est-ce qu’on a en réserve pour lui ?…

Même les grands photographes sont relégués à des positions de clients/consommateurs de Kodak, Nikon, Canon, Leica etc. qui sont les seuls à comprendre ce qui se passe. Ça revient à aliéner le photographe de son travail, par design. La liberté offerte par la peinture ou la sculpture est interdite au photographe sous la double hypothèse que la technique photographique est trop compliquée si t’es pas ingénieur, mais en même temps, la photo doit être facile et accessible aux masses. Du coup, on a mis un mur entre les deux, histoire d’être sûr que, même motivé, tu n’aies aucune chance de t’approprier cette technique que l’on ne saurait voir.

Évidemment, la voie médiane, ça serait un genre de logiciel de traitement d’image façon Lego, où tu peux construire tes filtres à partir de briques élémentaires préfabriquées, sans avoir à écrire une ligne de code. Mais on n’évite pas le problème : va falloir se farcir de la théorie, du traitement d’image, de la couleur, comprendre comment l’image est fabriquée par l’appareil photo et pourquoi ça ressemble pas à ce qu’on a vu, puis comment on masse la bouillie de pixel qui sort du capteur pour arriver à un truc qui ressemble vaguement à ce qu’on a vu…

Savoir-faire, on disait. Donc apprentissage. Ça sert pas seulement à décourager le débutant et à emmerder le professionnel… Ça sert surtout à construire l’œuvre sans être bouté hors de la boîte noire. C’est le permis de sortir des sentiers battus, le certificat de majorité légale et le droit de vote réunis en un seul machin. À chaque fois qu’on parle de maîtriser la technique, les gens pensent qu’on leur demande d’être capable de concevoir leur appareil eux-mêmes et de recoder leur logiciel, mais c’est une grossière exagération pleine de mauvaise foi paresseuse.

Il s’agirait simplement de savoir utiliser des outils moins simplifiés et stupidifiés (ce mot existe à partir de maintenant). Un sculpteur qui attaque le bois à la barbare dans le sens du fil va faire éclater sa pièce, peu importe si c’est un grand artiste ou pas. C’est de cette technique là qu’on parle : dans quel cas on utilise tel outil, comment on prépare le matériau, dans quel ordre on dégrossit le travail, comment la matière se comporte en fonction du traitement qu’on applique, comment on construit sa perspective et sa palette de couleur, etc. La technique est au service de la création, elle n’est pas son contraire.

Alors, oui, – alerte lieu commun déclenchée –, on connaît tous un mec qui est techniquement pointu et qui n’a aucune sensibilité artistique, et aussi l’inverse, un mec qui patauge avec ses outils mais qui a des idées brillantes, donc il sort un truc génial par accident à chaque fois que les planètes sont bien alignées. Sauf que le problème, en photo, il est très simple : si vous n’avez ni un tireur d’élite pour vous rattraper vos conneries en chambre noire, ni un chef opérateur pour vous faire votre éclairage de studio, ni un retoucheur pour vous rattraper le tirage au pinceau, il va falloir vous en charger vous même, et aucun logiciel ne remplace ces 3 métiers, contrairement à ce que vous racontent les éditeurs pour vous vendre des licences à 300 €/an.

La synthèse de ce merdier va être très personnelle et sans vocation universaliste, parce que j’ai parfaitement conscience d’être un drôle de zèbre et pas un cas statistiquement représentatif. Vous en prendrez ce que vous voudrez, je dormirai aussi mal de toute façon.

Quand je fabrique des images, je veux penser comme un artiste, j’ai une image dans la tête et je veux me concentrer uniquement sur la sortir. Ce qui implique :

  1. que toute ma chaîne technique soit réglée au millimètre et ne se mette pas dans mes jambes.
  2. d’avoir transformé mes outils en extension de ma main, et donc de pouvoir les utiliser sans même y penser.

Et pour me payer ce luxe d’oublier la technique quand je fais mes photos, je consacre l’essentiel de mon temps à développer des maths et des programmes pour créer du logiciel plus robuste, qui ne casse pas quand je le brutalise.

C’est un peu comme la cuisine. Je n’aime pas spécialement cuisiner, mais j’aime la bonne bouffe. Pour 30 minutes de plaisir à manger, j’ai 2 h de préparation. Et 2 h de préparation, ça ne tient pas compte de tous les essais ratés, parce qu’il n’y a pas deux fours qui cuisent pareil, et que la pâtisserie ne tolère pas d’erreur de température. Se faire un bon resto, c’est toujours possible, mais c’est un budget. Donc j’ai pas 36 solutions : soit je paie quelqu’un de compétent, soit je le fais moi-même et je dois me former. Mais, en tant que mec qui a fait de l’automatique en école d’ingénieur (et qui a fréquenté les ingénieurs de demain…), je suis le dernier à faire confiance à des automatismes « intelligents » pour faire le boulot à ma place, surtout quand c’est pas moi qui les ai programmés et que je sais qui sont les billes qui les ont commis. Y a pas plus con qu’un gadget intelligent. On peut automatiser des tâches à condition qu’elles soient :

  1. simples,
  2. répétitives,
  3. parfaitement connues,
  4. déterministes,
  5. modélisables,
  6. donc prévisibles.

Ça limite, en termes d’applications.

Jamais vous ne m’entendrez dire « je n’ai pas besoin de savoir X pour faire Y ». Je n’ai jamais eu l’impression d’en savoir trop, peu importe le sujet. Habituellement, c’est le contraire : la vie se charge, tous les jours, de me remettre face à ma propre médiocrité. Dans l’ordre, on apprend, et ensuite on décide si ce qu’on a appris était utile. On ne peut pas présumer l’utilité d’une connaissance ou d’une compétence avant de l’acquérir. 50 % de ce qu’on apprend à l’école est inutile, le problème c’est qu’on ne sait pas encore quel 50 % au moment où on y est. Et, très honnêtement, j’ai peut-être un boulot un peu spécial, mais 99 % de ce que j’ai appris à l’école m’a servi un jour ou l’autre. Même la chimie organique, que j’ai vomi en maths sup.

Derrière le défi de maîtriser une discipline difficile, il y a une récompense psychologique : le flow. Le flow est un état mental partagé par des personnes qui maîtrisent une activité demandant un haut niveau de compétences (sportifs, scientifiques, musiciens) qui résulte en une profonde satisfaction, une perte de la conscience du temps, une intense concentration sans réel effort ressenti, etc. Moi, ça m’arrive quand je retouche au pinceau.

Par contre, l’état mental correspondant à des personnes qui s’attaquent à des défis coriaces sans maîtrise suffisante, c’est l’anxiété. Développer son savoir-faire, c’est aussi lutter contre ça, d’autant que les artistes ont habituellement des prédispositions dans ce domaine.

Comments

Comments can use Markdown syntax, pure HTML, or inline LaTeX equations inserted between$ $if the article contains math.

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.