On s’acharne à comparer et à chercher « LE » meilleur logiciel de traitement photo, mais on a oublié de se demander quelque chose de fondamental : au fait, ça fait quoi, un logiciel de traitement photo ? La question est importante parce qu’elle trace la frontière entre ce qu’on accepte de déléguer à la machine, et ce sur quoi on veut garder un contrôle manuel. Derrière ce contrôle, en réalité il s’agit d’expressivité dans un contexte artistique. Or on utilise des objets technologiques à des fins artistiques depuis des millénaires : les instruments de musique. Leur raffinement technique permet aujourd’hui une large palette de nuances et de timbres, au service de l’expressivité des musiciens. Mais est-on en train de concevoir les logiciels de traitement photo comme des instruments d’expressivité visuelle, ou comme des automates répétables d’esthétique pré-réglée ?
Très intéressantes réflexions…
Merci pour le travail de développement de darktable.
Merci surtout pour ce travail de vulgarisation, de pédagogie qui rend darktable passionnant en lui-même, au risque parfois pour l’utilisateur d’oublier l’expression artistique.
Très intéressant point de vue, que je partage à 100 %